Accueil A la une Le ministre de l’Emploi prend des mesures strictes après des départs anticipés des bureaux

Le ministre de l’Emploi prend des mesures strictes après des départs anticipés des bureaux

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Choued, a effectué ce jeudi une visite surprise dans les services centraux de son ministère, situés sur l’avenue de la Liberté et la rue de Cologne à Tunis, pour contrôler la présence des agents.

Lors de cette visite, le ministre a constaté des départs anticipés de certains agents et cadres avant la fin des horaires administratifs, des absences injustifiées ainsi que l’absence d’utilisation du système électronique de contrôle de présence, selon un communiqué publié sur la page officielle du ministère.

Face à ces manquements, le ministre a ordonné la prise de toutes les mesures administratives et disciplinaires nécessaires à l’encontre des contrevenants. Il a également décidé d’engager la responsabilité des cadres occupant des postes fonctionnels pour les dysfonctionnements observés, avec des mesures adaptées après évaluation des performances.

En outre, Riadh Choued a insisté sur l’accélération des procédures techniques pour permettre la mise en service effective du système électronique de contrôle des présences dès le lundi 10 mars 2025.

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Un commentaire

  1. Montygo

    7 mars 2025 à 09:51

    Faudra-t-il en arriver aux méthodes d’Elon Musk, qui vire à tour de bras et vide les administrations fédérales U. S. qui ne « servent à rien » et coûtent beaucoup d’argent au contribuable américain ?
    Nous sommes heureusement loin de là, mais avouez que cet absentéisme latent, surtout constaté durant le mois de ramadan, pousserait à agir comme le milliardaire américain.
    Car ce triste constat démontre un désintérêt croissant des employés envers leurs fonctions, un mépris des tâches qu’ils doivent accomplir et qui leur ont été attribuées, parfois à titre de cadre et cadre supérieur et un manque de respect flagrant envers leurs hiérarchie qui leur fait confiance, sans parler de l’ignorance de l’existence du public qui paie leurs salaires via les impôts.
    Alors, si ils sont convaincus que le salaire en fin de mois leur est dû, « quoique qu’il en coûte », il va falloir leur démontrer, sanctions à l’appui, que l’ensemble de la société n’est plus disposée à les maintenir à leurs postes, surtout si les abandonnent en permanence.

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